Charles-Henri Naulleau, agriculteur, a souhaité planter une haie bocagère, rue de Mareuil et rue de Cloupinot, en limite de lotissement. Il explique La haie améliore le cadre de vie d’un territoire, surtout ici où on a beaucoup réorganisé les parcelles cultivées, en remembrant. Il y en avait alors besoin.
La haie sert aussi de brise-vent, elle retient les eaux de ruissellement, elle abrite la biodiversité.
Il observe, en outre, que cette délimitation naturelle apporte du plus à ses cultures : Depuis que je fais ça, je me suis rendu compte que ma production augmentait significativement en quantité et en qualité : la production est plus belle. Tout pousse plus vite et mieux »,
assure l’agriculteur, même s’il reconnaît que, près des arbustes, le rendement est plus faible et qu’une haie demande de l’entretien régulier.
Pour ce chef d’exploitation, c’est aussi un engagement dans la durée : La haie va atteindre 2 à 3 mètres de haut. Elle sera alors exploitable et pourra être transformée en pellets ou bois de chauffage.
Quatrième avantage : Techniquement, nous sommes obligés de faire de la jachère. Or, les haies comptent dans notre bilan environnemental.
Avec le concours de la communauté de communes Pays de Fontenay-Vendée et financés par le Département, ormes, néfliers, cornouillers, troènes, nerpruns et viornes ont été plantés, jeudi 1er février, sur 260 m de long, avec les recommandations avisées de Yoann Terrien, conseiller en arbres et forêts.
Le technicien est venu expliquer toute la procédure aux jeunes élèves de moyenne section de maternelle, CP et CE1 de l’école des Chats-Ferrés. Les enfants adorent ce type d’opération,
abonde la directrice, Margaret Jamin. Pour eux, c’est du concret ! Ils aiment mettre les mains dans la terre, voir aussi l’évolution des plants, selon les saisons et les mois qui passent.